A Propos de la Santé

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Contexte du projet

 

Le diocèse de Maroua-Mokolo qui couvre les départements de Diamaré, Mayo-Tsanaga et de Mayo-Sava, est situé dans la région de l’Extrême-Nord, une des 10 régions que compte le Cameroun, tout au Nord du pays et son climat est du type sahélien où les températures atteignent parfois les 50°C en mars, avril et mai.
Pendant cette période de saison sèche qui dure plus de 8 mois, les infections respiratoires, rougeole et méningites ne sont jamais rares.

L’Extrême-Nord du Cameroun est peuplé de plus de 50 ethnies. Elle est la région la plus peuplée du Cameroun, et est constitué d’une mosaïque de peuples inégalement réparties entre les six départements qui le constituent. Le département du Mayo Tsanaga est le plus peuplé, suivi des départements du Diamaré et du Mayo -Sava en ce qui concerne le diocèse.

 

C’est également la Région où la pauvreté est la plus marquée(35% des pauvres selon ECAM4). Par rapport au seuil de pauvreté évalué à 232 547 FCFA par an et par équivalent adulte. 56,3% de la population de cette région vivent dans des ménages pauvres. Les personnes vivant dans ces conditions sont dans l’incapacité d’avoir chaque jour la somme de 637 FCFA pour se nourrir et subvenir aux besoins essentiels non alimentaires.

 

Sur le plan de la religion, comme sur toute l’étendue du territoire camerounais, trois religions prédominent la région de l’Extrême-Nord : la religion traditionnelle, le christianisme et l’Islam. Les populations pratiquant ces religions vivent depuis toujours en harmonie et mènent leur vie ensemble.

Le diocèse de Maroua-Mokolo est frontalier avec les Etats du Borno et de l’Adamaoua, tous deux en   République fédérale du Nigéria, grande voisine du Cameroun.

Il couvre une superficie de 14332 km2, a une population d’environ 2.000000 habitants sans compter aujourd’hui des déplacés internes et des réfugiés estimés 200 000 qui vivent au sein de la communauté hôte.

La densité de la population est de 107 hbts/km2. Mais il y a une grande variabilité selon les régions : (+ 200 hbts/km² dans les Monts Mandara et 60 hbt/km² dans les plaines de l’Extrême- Nord). Ces chiffres fluctuent aussi selon les mouvements migratoires. Le brassage des populations est important.


Au niveau sanitaire, le taux d’accouchement assisté est de 25,2% à l’Extrême-Nord Cameroun contre 61,3% au niveau national ; ce taux est encore plus faible dans les zones rurales (13% à Koza selon le Rapport Mod AA 2015).

L’accès des femmes au planning familial est très faible. Il est de l’ordre de 18,7% à l’Extrême-Nord.

 

La scolarisation de la jeune fille est encore très faible surtout au secondaire. La jeune fille est vite promue en mariage alors qu’elle a encore moins de 17 ans. Elles subissent souvent le poids de la tradition qui est un blocage a la scolarisation de la jeune fille. 23,4% des jeunes filles sont freinées dans leurs études a cause de grossesses précoces (12%) ou de mariages précoces (11,4%) (Baromètre communautaire, 2016).

Même à l’école, les filles décrivent des situations de harcèlement sexuel tant de leurs enseignants que de leurs jeunes camarades. Aujourd’hui, beaucoup des jeunes filles essaient de résister au mariage force mais sont obligées de quitter la famille et se retrouvent en ville. Cette situation les oblige à prostituer pour survivre ; conséquences, elles sont exposées aux grossesses et infections sexuellement transmissibles. C’est pourquoi l’éducation a la vie et a l’amour est un instrument qui aidera les jeunes en général et les en particulier a une maitrise de soi. Cette éducation se fera à l’école et dans les communautés.

La prévalence du HIV sur le plan national est passé de 4,3 % à 3% en 2016 selon Le CNLS (comité national de lutte contre le SIDA). Selon nos observations faites lors des campagnes de dépistage volontaire dans nos FOSA, le taux est de 3% et touche les jeunes entre 17 et 35 ans.


La malnutrition des enfants reste la plus élevée et atteint 2,2% (supérieur au seuil d’urgence) pour les malnutris aigue sévères (MAS) dans la région.

 

Expériences antérieures

 

Ce projet qui s’inscrit dans la suite du 12ème Plan Cadre 2015-2018, élaboré il y a trois ans, financé par MISEREOR et qui arrive à son terme en fin septembre 2018. Toutes les populations des 16 FOSA, représentant une population d’environ 220000hbts, sans compter les déplacés et les réfugiés qui ont bénéficié de ce projet qui tend à finir. Les objectifs fixés dans le projet antérieur ont une évolution positive, d’autres sont atteintes grâce à la mobilisation de tous nos acteurs impliqués pour l’amélioration de la santé dans le diocèse.

 

Au cours du projet en cours, les indicateurs ont montré les résultats suivants :

 

Indicateurs Imprévus Indicateurs atteints en 2015/2016 Indicateurs atteints en 2016/2017
Objectif intermédiaire 1 : La population du diocèse, notamment les plus démunis-en particulier les détenus indigents-auront d’avantage accès aux soins
IOV 1.1 : Le nombre de nouveaux cas traités passera de 101992 en 2014/2015 à 110 000 à la fin du PC 90509 96058
IOV 1.2 : Le nombre des femmes enceintes qui se rendent aux CPN passera de 8954 en 2014/2015 à 10500 à la fin du PC. 12677 11119
IOV 1.3 : Le nombre d’accouchement dans les établissements de santé passera de 4421 en 2014/2015 à 5600 à la fin du PC 4476 7219
IOV 1.4 : Au moins 600 détenus indigents dans les 3 prisons de la région bénéficieront de soins de santé de base chaque année.   739
Objectif intermédiaire 2 : La population prêtera d’avantage attention à sa santé
IOV 2.1. : Le nombre de personnes ayant fait le dépistage volontaire du VIH augmentera et passera de 3516 en 2014/2015 à 15000 à la fin du PC.  10053  17025
IOV 2.2 : Le nombre des femmes enceintes dépistées au VIH lors des CPN augmentera et passera de 7421 en 2014/2015 à 10000 à la fin du PC  8032  11175
IOV 2.3 : D’ici la fin du PC, il y aura huit (8) groupes de jeunes qui adhèrent à la lutte contre l’alcoolisme et la drogue  6  16
IOV 2.4 : Le nombre d’enfants malnutris détectés par les communautés et pris en charge passera de 2300 en 2014/2015 à 2800 à la fin du PC. 2703 2550

 

De ce tableau d’indicateurs, nous pouvons tirer les leçons suivantes : Le nombre des nouveaux cas en curatif n’a pas augmenté par rapport à la valeur de base à cause de :

 

  • La FOSA de Zhéléved qui est l’une de nos grosses FOSA est resté fermée ;
  • Les FOSA de Nguétchéé et Gudjimdélé ont connu des baisses drastiques à cause de l’insécurité
  • La gratuité des soins offerts aux populations par certains ONG dans notre zone d’intervention ;
  • La politique de chimio prophylaxie contre le paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans mise en place par le MINSANTE depuis 2 ans.

 

Par contre,
Le nombre des femmes en CPN et en maternité ont bien augmenté grâce à la collaboration avec les relais communautaires qui peuvent encore mieux faire à l’avenir.


Le nombre de dépistage volontaire a augmenté du fait de la disponibilité des tests qui ont été achetés ; ce qui sous-entend que plus il y a des tests pour un dépistage gratuit, plus les volontaires seront nombreux pour connaitre leur état sérologique.

Le nombre des groupes des jeunes qui adhèrent à la lutte contre l’alcool et la drogue a presque triplé. Le nombre des jeunes qui prennent la drogue et se livrent à l’alcool en ville comme en zones rurales augmente et devient inquiétant, ce fléau gagne les établissements scolaires. Ces jeunes vont à l’école et causent des tords à leurs camarades, sèchent les cours, menacent les parents à la maison pour avoir de l’argent. C’est pourquoi, il est nécessaire de poursuivre et même de renforcer cette activité qui nous semble important.


L’enseignement en milieu scolaire sur l’éducation a la vie et a l’amour (EVA) aide les jeunes à se connaître, à connaître son corps. ; car la sexualité constitue une dimension fondamentale de la personnalité humaine. Sans de véritables orientations morales, les jeunes ne sont pas capables de discerner ce qui est vrai et bon, de ce qui est faux et nuisible.


Cependant, le contexte d’insécurité généralisé provoqué par les exactions et les atrocités des membres de la secte terroriste Boko Haram, a modifié le contexte et la vie des populations. Il y a eu beaucoup des déplacés internes et des réfugiés. Les déplacés n’ayant pas une assistance comme celle des réfugiés ont bénéficié gratuitement des soins de santé selon les possibilités des FOSA. Cette situation des déplacés a aggravé la situation de pauvreté des populations déjà démunies avant l’arrivée des déplacés. Les FOSA ont également pris un coup dans le recouvrement des couts. Une FOSA reste fermée depuis 2014, deux (2) FOSA ont vu leur fréquentation drastiquement diminuée depuis l’arrivée des boko haram.


La région a connu une accalmie précaire pendant quelques mois, mais depuis le mois de décembre 2017, des nouvelles attaques ont refait surface au niveau des frontières avec des tueries d’hommes, pillage des bétails et des denrées alimentaires, des habitations entièrement calcinées entrainant ainsi de nouvelles vagues des déplacements des personnes, augmentant ainsi le nombre des déplacés déjà présents. On estime à 342416 le nombre des déplacés dans la région dont au moins 200 000 dans le diocèse de Maroua-Mokolo selon les données de CICR (réunion cluster-santé du 8 février 2018).
Des efforts d’adaptation s’imposent et nous emmènent à nous concentrer sur des projets prioritaires pour nos populations. Nous devons aussi rechercher une collaboration avec d’autres partenaires (ONG, partenaires locaux…) pour s’occuper des populations surtout celles les plus vulnérables.


Le problème de la planification familiale chez les femmes devient aussi important à cause de la faible pratique du planning familial due à une insuffisance d’informations des populations
Cependant, l’effort pour améliorer l’autofinancement de nos structures diocésaines est un défi majeur pour nous. C’est pourquoi, ce projet est l’émanation des populations de base qui ont activement participé pour identifier et proposer des solutions pour leurs besoins et défis principaux.

 

Populations ciblées par le projet

 

-Ce projet est élaboré pour les populations du diocèse en général, mais en particulier pour les populations couvertes par les 16 FOSA du diocèse (220 000 hbts) dans le cadre des prestations curatives et des activités préventives (CPN, Vaccinations, Sensibilisations, lutte contre le VIH/SIDA, PTME).

Dans la lutte contre l’alcoolisme et la drogue, le VIH-SIDA, le projet concernera les 2 000 000 d’hbts (deux millions) du diocèse car intéresse peu les FOSA publiques.

La mise en œuvre de ce projet concernera toutes les couches sociales en particulier les plus démunis sans distinction de race, de nationalité, d’ethnie, de réglions, de sexe ou d’appartenance politique.

L’attention est portée plus sur les personnes vulnérables (les femmes, les enfants, les indigents, les personnes porteuses des maladies encore stigmatisantes …).

Ces groupes sont choisis pour la faible attention portée envers eux :

Les femmes meurent encore suite d’accouchement par ce qu’elles accouchent à la maison. selon le bulletin épidémiologie N0 2, décembre 2017-Seaine  49-52, l’on a enregistré 2 décès maternels et 7 décès néonatals. ; par rapport au reste du pays, la région enregistre le plus grand nombre des accouchements sans assistance médicale (29%) (Cameroon-Info.Net). Le plus souvent s’elles survivent, leur utérus n’a pas le temps de se reposer car les accouchements sont rapprochés.

Elles n’ont pas des décisions à prendre et supportent tout. Seuls les travaux ménagers les occupent et prennent peu part aux activités les concernant.

De plus, depuis la présence des déplacés et des forces armées nationales et multinationales et sous le poids de la pauvreté, on remarque que beaucoup des jeunes filles entre 14 et 18 ans sont enceintes.

On a constaté également les cas de violence basée sur le genre (VBG) reçus dans nos FOSA.

Malgré leur présence aux CPN, elles sont encore nombreuses ces femmes qui restent à la maison et qui n’ont pas accès aux soins de base ni à certaines informations concernant leur santé.

L’OMS recommande aux femmes de consulter leur agent de santé au moins 8 fois pendant la grossesse pour détecter les problèmes potentiels pour éviter les grands risques pendant la grossesse.

Les CPN donnent l’occasion aux personnels de fournir aux femmes enceintes une aide et des informations notamment sur le mode de vie, la prévention de maladies et la planification familiale.

Les enfants subissent le poids de la malnutrition du fait d’un mauvais encadrement nutritionnel.

L’enquête SMART de 2015 a rapporté un taux de malnutrition généralisé de 1,3 % et plus de 3 sur 5 enfants en retard de croissance. L’enquête rapporte également que les indicateurs de pratique d’allaitement et d’alimentation de complètement des nourrissons et des jeunes enfants sont parmi les plus bas du pays. L’alimentation de complément est aussi faible avec 18,3% d’enfants recevant le minimum alimentaire acceptable.

Par nos propres expériences, depuis plus de 10 ans où certains ONG ont introduit les produits finis « plumpynut » comme traitement de la malnutrition, les habitudes de nourrir l’enfant par les produits locaux ont disparu.

Or, les populations cultivent en temps normal des aliments nutritifs (arachide, nièbé, sésame, oseille de guinée, soja, mil, petit mil…)

Depuis quelques années et avec l’insécurité dans notre région, la délinquance juvénile gagne les jeunes dont la drogue et l’alcoolisme sont les facteurs principaux parmi d’autres fléaux. Certains parmi eux sont devenus dépendants à l’alcool et à la drogue et s’écartent de la vie normale.

Les écoles, surtout secondaires sont devenues les lieux privilégiés pour la consommation de la drogue.

Les jeunes filles encore naïves tombent enceintes. Les responsables de leur grossesse nient leur responsabilité et les filles sont abandonnées a elles-mêmes. Dans les zones rurales, selon la tradition encore très forte, une fille qui a pris la grossesse chez ses parents doit quitter la famille. On les appelle aujourd’hui les <<filles mères>> et sont de plus en plus nombreuses.

Dans les zones urbaines comme à Maroua et Mora, on ne peut faire plus de 500 m sans rencontrer un adolescent, débrayé avec un torchon dans la bouche. Il fume, je ne sais quoi !

Cette catégorie d’enfants, ils sont nombreux, jouant et dormant à la belle étoile. Imaginez un peu ce qui pourrait bien les animer ! Assis le plus souvent au bord de la route, devant les bars, leur regard ne prend aucune direction. Pour certains qui tournent autour des bars, ils vident le reste de bière.

Quand bien même ces enfants sont à la maison, les parents ont « chaud ». Un parent que nous avons rencontré raconte : « Docteur, je voudrai vous demander quelque chose ; s’il vous plait, venez à notre secours. Nos enfants nous dépassent, ils nous volent de l’argent toutes les fois et quand ils ne trouvent pas, ils prennent poulet, mil, haricot pour aller vendre pour payer la drogue ou boire de l’alcool. Lorsque nous voulons leur parler, ils sont d’une agressivité terrible… »

Les détenus, les OEV, les déplacés, les vieillards sans enfants ont peu de regard envers eux et mènent une vie difficile.

En effet, l’insécurité qui sévit dans notre région est marquée par l’arrestation de plusieurs personnes suspectes, des terroristes eux-mêmes, des enfants parfois de la rue, des drogués, etc. Pour la plupart d’entre eux, ils n’ont aucun soutien des familles, beaucoup déclarent que leurs familles sont très loin, et d’autres même pas.

Les orphelins sont aussi nombreux. Souvent, seule la maman ou la grand-mère s’occupent d’eux. Il est difficile que ces enfants aient accès aux soins, à l’éducation…

Dans les villages et surtout dans les coins reculés, on rencontre des vieillards, seuls dans un habitat délabré, chauffer de l’eau avec une poignée de farine de mil, essaye de préparer de la bouillie. Et lorsqu’on lui demande s’il est seul dans la maison, il répond : « je n’ai jamais eu d’enfants » ou « tous mes enfants sont morts » ou encore « j’ai un enfant qui serait en ville et je ne l’ai plus revu depuis plus de 10 ans et ma fille est mariée à un musulman en ville… ».

Le CDD dans le domaine de la santé, depuis plus d’une décennie travaille avec les plus démunis. Les résultats dans la prise en charge de ces groupes cibles est louable : les indigents reçoivent les soins, les populations participent aux soins préventives et curative, les vulnérables se sentent considérés, augmentation des accouchements dans les FOSA, la stigmatisation de certaines maladies comme le SIDA bat de l’aile, etc.

Dans le diocèse de Maroua-Mokolo, on dénombre 189 FOSA (publiques et privées) dont 16 catholiques. La FOSA catholique de Zhéleved reste encore fermée.  Les 12/16 FOSA sont situées dans les zones rurales afin de répondre aux problèmes de santé de ces populations marginalisées.

L’évolution des temps exige les soins de qualité. Les examens de laboratoire sont nécessaires pour confirmer le diagnostic.

La vétusté, l’étroitesse de certains locaux de laboratoire et le manque d’appareils pour réaliser certains examens obligent parfois les patients à se déplacer vers les FOSA de la ville pour certains examens souvent aussi simples. Les patients qui se déplacent pour la ville dépensent énormément ; alors que sur place, le cout serait moindre et ferait augmenter la recette de la FOSA et contribuerait à l’autofinancement. Pour cela, 2 locaux pour laboratoire seront construits et 4 FOSA bénéficieront des quelques matériels et équipements pour la réalisation des examens médicaux.

Les moyens de déplacement (véhicule et moto) sont amortis et ne permettent pas un meilleur suivi des activités sur le terrain. Ils sont régulièrement en panne et les routes empruntées dans notre zone d’intervention sont en mauvais état et dans un relief accidenté.

La descente dans les communautés par le personnel du CDD avec la participation des CPPH a permis aux populations d’identifier leurs problèmes prioritaires pour relever les défis envisagés par elles.

Les animations et sensibilisations régulières dans les communautés en collaborations avec les relais communautaires et les personnels de santé permettra d’atteindre les groupes cibles pour relever les défis. Les femmes qui sont une force inévitable aujourd’hui seront privilégiées dans la prise de parole et de décision dans leurs communautés.

 

Les acteurs externes au projet

 

Vu l’évolution positive avec le soutien de MISEREOR, la suite dans la continuité avec ce partenaire est très capitale pour atteindre le but visé.

La collaboration avec d’autres partenaires locaux, certains ONG qui travaillent dans le domaine de la santé (contrat de performance PBF, chèque santé, OMS, le MINSANTE) sont des opportunités à fructifier.

Les relais communautaires, les groupes des femmes, les comités de santé sont des acteurs incontournables car ils interviennent dans la sensibilisation des populations et leur mobilisation.

La collaboration avec les fournisseurs agréés en médicaments pour l’approvisionnent régulier en médicaments essentiels (OCASC, Mission Pharma, CENAME pour les médicaments ; POLYPHHARMA, Bio INNOVA, BAAMBI pour les consommables médicaux).

La collaboration avec l’OCASC qui est notre porte-parole auprès du MINSANTE.

La collaboration avec Caritas diocésain, appuyé par l’œuvre Cardinal LEGER jusqu’en fin 2018.

 Caritas appuie les formations dans la lutte contre la malnutrition, rembourse les soins de base accordés aux déplacés (mais avec un nombre limité) ;

Le MINSANTE fournit gratuitement les vaccins pour les enfants et les femmes enceintes dans le cadre de la vaccination de routine.

 

CDD

Le CDD est né, en Mai 1982, de la volonté diocésaine d’assurer auprès des populations locales, en proie aux nombreuses difficultés, un service de développement de tout l’homme et de tous les hommes. Il est officiellement déclaré comme association depuis le 8 juin 2006 sous le N°079/RDA/K22/BAPP. Lire la suite

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